La phase nationale du concours de courts métrages destiné aux jeunes réalisateurs de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a connu son dénouement ce vendredi 22 juillet au cinéma Majestic à Cocody Hôtel Ivoire. Après 48 heures de projection publique et gratuite au Goethe Institut, le choix du jury s’est porté sur Doh Foussény Traoré, lauréat de la catégorie fiction et Zeinab Soumahoro, lauréate de la catégorie documentaire.
Ils représenteront la Côte d’Ivoire du 5 au 10 septembre lors de la phase internationale de la 22eédition qui se tiendra à Abidjan avec « Ma vie, mon choix » (fiction) et « Sur les traces de mes ancêtres » (documentaire), de 13’. Selon le jury président par Dr Gonseu, leurs productions ont fait l’unanimité au sein des jurés.
Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie a salué les efforts de ces jeunes pousses du cinéma ivoirien qui travaillent dans des conditions difficiles. « Merci à tous ceux qui ont décidé de prendre part à la compétition, vous avez déjà gagné. Je sais que c’est dur, je sais que c’est difficile, ce n’est évident, avec le manque de moyen, de sortir une création et de la projeter », a-t-elle reconnu.
Elle a noté que le marché du 7e art est dynamique et très exigent, voire concurrentiel. « Notre pays regorge des talents et ensemble nous devons continuer à nous réinventer afin de nous hisser aux normes du marché international », a-t-elle conseillé.
Lysson Diomandé, directrice de l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire (Onac ci), a relevé l’intérêt des jeunes réalisateurs pour le concours avec 26 films (19 fictions et 7 documentaires) reçus. Elle a encouragé à la persévérance car « la goutte d’eau qui ne cesse de tomber, finira par percer la roche ».
Outre Foussény et Zeinab, Samira Kouadio avec « Introvertie » (fiction) et Othniel Jean Bonzi avec « Les adoratrices du Bonzo » (documentaire), ont remporté les 2e prix.
Sanou A.