« Le conte africain d’hier à aujourd’hui ». C’est autour de cette thématique que l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac) a marqué, par anticipation, d’une pierre blanche la Journée mondiale du conte. Célébrée le 20 mars à travers le monde, la direction de l’Ecole supérieure de théâtre, de cinéma et d’audiovisuel (Estca) a ouvert les festivités de cette journée les 17 et 18 mars, par une série d’activités.
« A travers les récits de conte, c’est un ensemble de valeurs, d’enseignements qui sont donnés à ceux qui l’écoutent. Le conte nourrit l’esprit, le cœur et le corps. L’humilité est la plus grande valeur à partager à travers le conte », a noté le Secrétaire général (Sg) Dr Kouadio Honoré, représentant le Directeur général Pr Ouattara Siaka, à la cérémonie d’ouverture le jeudi 17 mars à la salle Bitty Moro.
Pour lui, « quand on écoute un conte, comme appris avec le Pr Séry Bailly, on fait allusion au parcours initiatique. C’est à travers les épreuves que l’on se fortifie, qu’on forme les forces de demain. L’initiation est une forme d’épreuves à travers laquelle on se forge une personnalité ».
Le Sg a salué la clairvoyance de la direction de l’Estca à faire de cet art séculaire un élément fondamental de la formation des étudiants et des populations ivoiriennes.
Le directeur de l’Estca, Dr Kacou Parfait a apprécié la mobilisation des enseignants, des stagiaires et des étudiants. Il a dit merci aux conférenciers (Dr Senny et Dr N’Guessan) pour avoir développé, avec brio, les sous thèmes : « L’importance du conte dans l’éducation de l’humanité » et « La place du proverbe dans le conte africain ».
Entre les deux conférences, il y a eu des prestations de conteurs et de chanteurs. La célébration a continué dans l’après-midi du jeudi avec un master class animé par Rebecca Compaoré et Ange Grah. Le vendredi 28 mars a été émaillé de flashs contes à l’Insaac, à l’Infas (institut national de formation des assistants sociaux) et à aux Cours supérieurs méthodistes (Csm). Avant que l’ensemble des participants ne se retrouvent en soirée, autour d’un grand feu, au sein de l’Insaac pour l’apothéose au cours de la nuit du conte.
Sanou A.
