C’est l’un des plus beaux hommages à feu DJ Arafat, qu’il a été donné de voir, à la salle Anoumabo du Palais de la culture de Treichville, dans le cadre du Masa Jeune Public. Peniel School Dance, une compagnie spécialisée dans la dance urbaine, a présenté le spectacle « Forever » en hommage au petit prince du coupé décalé arraché trop tôt à l’affection de ses fans. C’est une fresque qui retrace la vie artistique du chanteur.
« A travers ce spectacle, nous voulons montrer les débuts de l’artiste, son évolution et comment il est devenu l’un des plus grands artistes ivoiriens voire africains. Il a connu des moments difficiles, on lui a parfois tourné le dos. Mais, il ne s’est jamais découragé de faire la musique. Au contraire, les épreuves l’ont forgé et lui ont permis d’avoir le niveau qu’il avait avant son décès prématuré », explique Zadi Simon Pierre, chorégraphe de la troupe.
Le spectacle qui a été monté, il y a un an, fait revivre une histoire récente, contemporaine et est destinée à la postérité. « Après la perte de Johnny Halliday, les français ont monté des pièces de théâtre sur sa vie, ont écrit des livres, etc. c’était pareil avec Bob Marley en Jamaïque, aux Etats Unis avec Michael Jackson. En tant qu’Ivoirien nous voulons qu’à travers cette œuvre, des gens découvrent DJ Arafat. Beaucoup de personnes écoutent sa musique sans savoir qui il était. Pour certains, il était bagarreur, il avait un sale caractère. Alors que le seul combat qu’il menait, c’était de se battre pour avancer dans la vie », a admis le chorégraphe de Péniel School Dance.