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    Home»Cinéma»«L’INDUSTRIE DU FILM EN AFRIQUE : TENDANCES, DÉFIS ET OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE»
    Cinéma

    «L’INDUSTRIE DU FILM EN AFRIQUE : TENDANCES, DÉFIS ET OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE»

    WebmasterBy Webmasterdécembre 28, 2021Aucun commentaire5 Mins Read
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    V- Zone Afrique orientale

    Terminons cette série sur «L’industrie du film en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissances» par la zone Afrique orientale, contenant les Comores, Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, Madagascar, Maurice, l’Ouganda, la République-Unie de Tanzanie, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan, et le Soudan du Sud.

    Aussi étonnant que cela puisse paraître, la zone Afrique orientale est la première en nombre de chaînes de télévision privées sur notre  continent, avec 376 chaînes (dont 45 pour  l’Éthiopie), et la seconde en nombre de films produits annuellement, soit 1525 (500 pour le Kenya, 500 pour la Tanzanie, 200 pour l’Ouganda, et 140 pour l’Ethiopie). Le nombre de 1525 est atteint «grâce notamment au dynamisme de la production à petit budget au Kenya (Riverwood) et en Éthiopie», comme indiqué dans le rapport, commandé par l’UNESCO, «L’industrie du film en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissances». L’industrie cinématographique à petit budget de cette zone Afrique orientale a pris l’exemple sur le modèle nigérian Nollywood. Cependant, il n’en reste pas moins que cette zone est classée quatrième en nombre d’écrans de cinéma avec 249 écrans, même s’il y a une augmentation du nombre d’écrans en Ethiopie. En effet, ce pays possède 127 écrans, soit un écran pour 882.677 habitants, classant, ainsi, l’Ethiopie troisième des principaux marchés cinématographiques d’Afrique, après l’Afrique du Sud et le Nigéria.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 

    Le plus de la zone Afrique orientale est qu’elle offre «des infrastructures cinématographiques solides et des décors de choix pour les tournages étrangers, en particulier au Kenya et à Maurice», qu’elle connaît des «efforts remarquables de formalisation et de structuration du secteur dans certains pays», et que, même si elles sont insuffisantes, les offres de formation professionnelle sont disponibles. 

    Du côté des femmes dans l’industrie cinématographique, 50 % des acteurs culturels ayant participé  pour l’élaboration de ce rapport ont indiqué que la gente féminine n’y représentait que de 0 à 10 %, 17 % de 10 à 20 %, 8 % de 30 à 40 %, et 25 % de 40 à 50 %.

    Les difficultés que rencontre la zone Afrique orientale sont des «faiblesses, voire une inexistence, de mesures incitatives gouvernementales dans certains pays». Il est à noter que les politiques cinématographiques ne sont que de 43 % et que le financement public du cinéma est de 14 %.

    Comme les autres zones de notre continent,  cette partie connaît des pertes importantes de revenus consécutives au piratage et au non-respect de la propriété intellectuelle. Ainsi, 43 %  des acteurs culturels ont perdu plus de 75 %, 21,5 % de 50 à 75 %, 28,5 % de 25 à 50 %, et 7 % moins de 25 %. La politique relative à la propriété intellectuelle et/ou au droit d’auteur y est de 86 %, et 93 % des personnes qui ont répondu pour l’élaboration de ce rapport ont déclaré qu’il y avait des limites à la liberté d’expression.

    Zouhour HARBAOUI

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