« Golonou est un cri du cœur qui vient apaiser tous ceux qui ont perdu un être cher de façon tragique.
Golonou pose la question de savoir pourquoi quand chez les autres, il y a le succès, la réussite, c’est la joie. Et que chez nous quand quelqu’un essaie de sortir la tête de l’eau, c’est des larmes, c’est la mort.
Golonou vient nous dire, si donner de l’amour est une corvée, c’est toute l’humanité qui perd son humanité ».
Ces vers du Maréchal Zongo traduisent toute la profondeur de son nouveau single « Golonou », présenté à la presse ce vendredi 9 juillet au siège du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (MASA), au Plateau.
« Ce Projet est le fruit d’une vingtaine d’année d’influence, d’observation, d’écoute et de recherche. Vingt années durant lesquelles Zongo côtoie des noms, des cultures, des talents des sonorités et des rythmes venant de toute part. Toutes ces années lui ont permis de se forger une personnalité atypique et une philosophie dans le vaste monde de la culture et surtout de la musique », lit-on dans le dossier de présentation.
Zongo a fait le choix du reggae roots. Un genre concocté à la sauce africaine et à la sève du riche patrimoine traditionnel du continent. L’artiste chante en langue Gouro, sa langue maternelle. Il s’agit pour lui de créer une identité culturelle, son identité sur une rythmique et un langage universel.
La chanson de 4 mn a été enregistrée en live à Paris au studio de l’une des valeurs sûres du reggae chanté en langue africaine, Pablo U. WA.
« Golonou » s’inscrit dans le vaste projet culturel « Vouta » qui vise à combattre la piraterie et permettre aux artistes de vivre de leur art. Il permettra de créer 500 emplois aux jeunes sur l’ensemble du territoire ivoirien.
Sanou A.