Facebook Twitter Instagram
    jeudi 12 mai 2022
    Facebook Twitter LinkedIn VKontakte
    Farafina Culture
    Banner
    • Actualités
    • Arts de la scène
      • Danse
      • Musique
      • Théâtre
      • Mode
      • Humour
      • Conte
    • Arts visuels
      • Peinture
      • Photographie
      • sculpture
    • Cinéma
      • Court métrage
      • long métrage
      • Animation
    • Littérature
    • Médias
    • Tourisme
      • Voyages
      • Découverte
    • Galerie photo & Vidéo
    Farafina Culture
    Home»Arts visuels»Peinture»Karamoko Aïcha dite Kara Aïcha, peintre : « J’ai des difficultés à m’exprimer mais pas à peindre »
    Peinture

    Karamoko Aïcha dite Kara Aïcha, peintre : « J’ai des difficultés à m’exprimer mais pas à peindre »

    WebmasterBy Webmasterjuillet 5, 2021Aucun commentaire3 Mins Read
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Share
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Installée dans la capitale politique ivoirienne Yamoussoukro, Kara Aïcha est une peintre autodidacte. La seule femme qui tient tête aux hommes dans le milieu de la peinture dans cette localité était présente à la 3e édition du Salon des grandes cimaises d’Abidjan (SGCA), en cours, à la villa des hôtes, SOPI, jusqu’au 10 juillet. Celle qui a fait de la solidarité son cheval de batail se veut aussi témoin de son temps, des réalités vécues par les populations, loin des discours politiques et politiciens. Son engagement est aussi celui de la jeune fille non-scolarisée qui prend la parole à travers son art. 

    Apprendre auprès du maître 

    Aïcha peint au couteau (couteau à palette) et au pinceau. Pour maîtriser cette technique, elle s’est plié en quatre, depuis 1997, pour apprendre auprès du Maître, feu Mlan Akéssé Jean-Claude, avant de s’installer à son propre compte en 2011. A Yamoussoukro, elle est aimée de tous. Pourtant, celle qui rencontre des difficultés pour s’exprimer en français s’est frayé un boulevard relationnel grâce à son art. 

    « Je suis bien dans ma peau quand je peins. Déjà, ce n’est pas donné à beaucoup de femmes et c’est un rêve qui se réalise pour moi. Grâce à Dieu, j’arrive à m’exprimer à travers mon art puisque j’ai des difficultés à m’exprimer en français. Et la peinture me permet de me sentir bien dans ma peau », déclare-t-elle. 

    C’est généralement la nuit que l’inspiration lui vient. Une scène quotidienne, une photo, un beau temps, lui permettent de faire des croquis et après, d’y apposer la peinture.

    Mais c’est son environnement immédiat qui l’inspire. La toile devant laquelle elle est photographiée traite du planning familial et de la solidarité. 

    « J’évoque le planning familial et la solidarité. L’homme souhaite avoir de nombreux enfants. Certains sont très petits et la maman est encore enceinte. Pour le père, ces petits enfants peuvent aider leur mère alors que ce n’est pas possible. D’où le thème de la solidarité. Les voisins sont sollicités chaque fois qu’il y a un souci. Ici la femme doit accoucher et le père appelle les voisins à l’aide. Malgré les dérives des uns et des autres, quand on est solidaire, on a la force, même quand on est pauvre », explique-t-elle.

    Le travail de la jeune peintre varie en fonction des thèmes traités, l’usage des couleurs aussi. « Ici j’utilise le marron et le noir parce la femme souffre. Mais il y a de l’espoir qui débouchera sur la gaieté avec la naissance du bébé qui se traduit par le vert », situe-t-elle. 

    Kara Aïcha procède aussi par jets. A travers cette technique, elle interpelle. « Tout ce qu’on dit, il faut faire attention. Qu’on dise de bonnes paroles autour de nous, contrôler notre langage ».  

    Dans la perspective, Aïcha souhaite laisser « une histoire » à la postérité. Celle de la fille non-scolarisée qui a su s’imposer par son art, son abnégation, sa force de caractère. Elle souhaite faire de la transmission de connaissance pour qu’à l’image de son maître, les plus jeunes puissent s’en inspirer et ne pas faire de la non scolarisation un frein à leur réussite. « J’ai été aidé par un monsieur et je veux aussi aider des enfants », rêve-t-elle. 

    Par Sanou A.  

    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Previous ArticleWanne Aïda Maïmouna dite Wanne, peintre : « Voir une femme dans le milieu de la peinture est une victoire »
    Next Article Côte d’Ivoire / Journée mondiale du tourisme 2021 : Un concours de la meilleure mascotte lancé
    Webmaster

    Related Posts

    Exposition “Splendide Bénin” : Les richesses culturelles et cultuelles présentées sous un regard artistique

    avril 17, 2022

    Exposition d’Isabelle Bulczynsky Dossa : Des œuvres qui plongent dans le passé

    avril 6, 2022

    Exposition à la “Villa Karo” : Isabelle Dossa expose ses œuvres

    mars 25, 2022

    Leave A Reply Cancel Reply

    Articles récents
    • Les Teriba à l’Institut français de Cotonou : Le public à l’école des dames à la voix du rossignol
    • Pour sa panafricanisation : la 7ème édition de Ouaga Film Lab à Grand Bassam
    • Lancement du projet Impala/ Laurent Bitty, président de Africadoc-Côte d’Ivoire :« Le documentaire a un impact direct sur l’évolution du cinéma ivoirien »
    • Françoise Remarck, nouvelle ministre de la Culture de Côte d’Ivoire : « Nous allons accélérer la transformation de l’industrialisation du secteur »
    • Association “Lagunimages” : Sandra Adjaho prend les rênes du conseil d’administration
    Catégories
    • Actualités
    • Animation
    • Artisanat
    • Arts de la scène
    • Arts visuels
    • Billet
    • Chronique
    • Cinéma
    • Conte
    • Court métrage
    • Danse
    • Déco
    • Découverte
    • Festival Culturel
    • FORMATION
    • Galerie photo & Vidéo
    • Hommage
    • Humour
    • Interview
    • Invention
    • Littérature
    • long métrage
    • MASA 2022
    • Médias
    • Mode
    • Musique
    • Peinture
    • Photographie
    • Portrait
    • sculpture
    • Théâtre
    • Tourisme
    • Tradition
    • Uncategorized
    • Voyages
    Contacts : +225 02 06 25 46 | Abidjan, Côte d'Ivoire
    Copyright © 2021 Farafina Culture

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.