« Eduquer ou périr ». L’Université de Ouagadougou1 portant le nom de Joseph Ki-Zerbo lance un signal fort à ses apprenants. Il a été érigé, ce 4 décembre, une statue de 4 m de hauteur, représentant l’illustre historien.
Celui qui aura « franchi les frontières de sa discipline et de son pays et qui a dédié sa vie au lien entre l’histoire et le développement du berceau de l’humanité : l’Afrique », selon sa fille, a une vue, combien rigoureuse sur ses filleuls, étudiants de l’université qui porte son nom.
« Cette reconnaissance indique le début de la renaissance du peuple burkinabè », a insisté Parfait Maré, président de Génération Joseph Ki-Zerbo.
Œuvre monumentale réalisée par le sculpteur Siriki Ky, le célèbre historien a le regard dirigé vers le Sud du pays. Toute une symbolique. Africain avant d’être burkinabè, Joseph Ki-Zerbo est un afro-pessimiste. Pour lui, l’Afrique doit se tourner vers elle-même pour amorcer le vrai développement basé sur son histoire et sa culture. L’artiste prône la coopération sud-sud, gage d’un développement véritable.
Joseph Ki-Zerbo est l’auteur de «Histoire de l’Afrique noire d’hier à demain », est une référence dans le monde universitaire.
La rédaction