Facebook Twitter Instagram
    samedi 21 mai 2022
    Facebook Twitter LinkedIn VKontakte
    Farafina Culture
    Banner
    • Actualités
    • Arts de la scène
      • Danse
      • Musique
      • Théâtre
      • Mode
      • Humour
      • Conte
    • Arts visuels
      • Peinture
      • Photographie
      • sculpture
    • Cinéma
      • Court métrage
      • long métrage
      • Animation
    • Littérature
    • Médias
    • Tourisme
      • Voyages
      • Découverte
    • Galerie photo & Vidéo
    Farafina Culture
    Home»Actualités»Billet»Quand festival rime avec économie
    Billet

    Quand festival rime avec économie

    WebmasterBy Webmasterseptembre 22, 2020Aucun commentaire3 Mins Read
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Share
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Pas de vulgarité dans ce billet, juste de la vulgarisation… (Zouhour Harbaoui)

    Il ne faut pas croire que l’argent injecté dans un festival soit une perte pour l’Etat. Au contraire, car festival rime avec économie…

    Par Zouhour HARBAOUI

    J’ai entendu et entends toujours dire, d’ailleurs, qu’un festival est un gaspillage, une perte d’argent ; que cet argent pourrait être injecté dans d’autres aspects plus importants pour la population, etc. Si l’on regarde en surface l’on pourrait penser la même chose : inviter des artistes, des journalistes, des gens de la culture, etc., leur payer, dans certains cas, leur transport international et un cachet, leur offrir l’hébergement et la restauration, prendre en charge le transport local, etc., ça fait de l’argent. Et même beaucoup d’argent injecté. Plus d’injection, je préfère parler d’investissement. Car un festival est un investissement qui peut rapporter.

    Si je prends l’exemple du MASA, le Marché des Arts du Spectacle d’Abidjan, la prise en charge des spectacles est totale : transports, hébergement et restauration, et cachet. Une invitation au frais de la princesse que certains peuvent mal comprendre. Or, autant l’Etat fait sortir de l’argent pour ce marché, autant il en récupère.

    Je m’explique : les participants casquent aussi de l’argent en consommant. Par exemple rester dans l’espace maquis avec des amis, des connaissances, etc., autour de boissons, ce n’est pas de la consommation payante ça ? Les tickets restaurant donnent droit à un plat et une boisson. Si les participants veulent continuer à boire, ils payent en monnaie sonnante et trébuchante. Et je peux vous dire que l’espace maquis du Palais de la Culture de Treichville marchait bien côté boissons, surtout bière. Cet argent va revenir à l’Etat d’une manière ou d’une autre, puisque les tenanciers et les tenancières des maquis achèteront ce dont ils auront besoin pour leur vie courant, payeront certains services de l’Etat, comme l’eau et l’électricité, etc.

    Puis la location des maquis et des stands, ça, ça ne fait pas entrer de l’argent dans les caisses de l’Etat (même si dans certains pays, les caisses de l’Etat se trouvent dans la poche de quelques-uns ?).

    Sortant du cadre du Palais de la Culture. Les invités étrangers auront amené avec eux leur «argent de poche» et pas qu’un peu. Les artistes auront leur cachet. Pour les artistes étrangers, cet argent leur servira à acheter des pagnes, des bijoux, des fruits (oui, oui des fruits, quand ceux-ci n’existent pas dans leurs pays respectifs ; c’est ce qu’on appelle des «fruits exotiques» : mini bananes, avocats, mangues, corossol, ananas, etc.), et tous les autres à-côtés. Pour les artistes locaux, les cachets leur permettent de continuer à «vivre de leur art».

    C’est vrai que je vulgarise, mais en gros c’est ça. Je pourrais également donner l’exemple de certains festivals en Tunisie. Par exemple, les Journées théâtrales de Carthage prennent rarement en charge le transport international et ne donnent pas de cachet. Ils prennent en charge l’hébergement et la restauration dans un hôtel 5 étoiles conventionné avec le ministère des Affaires culturelles. Les artistes africains subsahariens présents font leurs courses et pas que des petites, parce qu’en Tunisie c’est beaucoup moins cher que dans d’autres pays africains ; beaucoup moins cher pour eux parce que pour les Tunisiens c’est une autre histoire… L’Etat ne récupère-t-il pas les fonds engagés dans ce festival ?

    Donc vous voyez que festival rime avec économie !

    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Previous Article« Omon mi » : un texte sublimé par une fabuleuse mise en scène
    Next Article BENIN/ “L’Effigie de la Mine” à Akpakpa : Vital Akigbe et son affection pour les visages
    Webmaster

    Related Posts

    Quel avenir pour la Culture dans les médias ?

    novembre 4, 2020

    RESTITUTIONS DES PATRIMOINES CULTURELS AFRICAINS : Sommes-nous prêts ?

    octobre 27, 2020

    Webinaires et Visioconférences : ”Arbres à palabres” virtuels

    octobre 22, 2020

    Leave A Reply Cancel Reply

    Articles récents
    • «LE MANTEAU II» DE TCHEKPO DANCE COMPANY ET ELISABETH MASÉ : Une chorégraphie brodée dans du coton !
    • Les Teriba à l’Institut français de Cotonou : Le public à l’école des dames à la voix du rossignol
    • Pour sa panafricanisation : la 7ème édition de Ouaga Film Lab à Grand Bassam
    • Lancement du projet Impala/ Laurent Bitty, président de Africadoc-Côte d’Ivoire :« Le documentaire a un impact direct sur l’évolution du cinéma ivoirien »
    • Françoise Remarck, nouvelle ministre de la Culture de Côte d’Ivoire : « Nous allons accélérer la transformation de l’industrialisation du secteur »
    Catégories
    • Actualités
    • Animation
    • Artisanat
    • Arts de la scène
    • Arts visuels
    • Billet
    • Chronique
    • Cinéma
    • Conte
    • Court métrage
    • Danse
    • Déco
    • Découverte
    • Festival Culturel
    • FORMATION
    • Galerie photo & Vidéo
    • Hommage
    • Humour
    • Interview
    • Invention
    • Littérature
    • long métrage
    • MASA 2022
    • Médias
    • Mode
    • Musique
    • Peinture
    • Photographie
    • Portrait
    • sculpture
    • Théâtre
    • Tourisme
    • Tradition
    • Uncategorized
    • Voyages
    Contacts : +225 02 06 25 46 | Abidjan, Côte d'Ivoire
    Copyright © 2021 Farafina Culture

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.