Il était un fois au MASA 2020, un conteur qui se nommait Julles Ferry Quevin, dit JFQ, Moussoki Mitchum. Il venait de la République du Congo pour conter des contes à tout ceux qui voulaient bien l’écouter. Mais, ce n’était pas la première fois qu’il venait à Abidjan, puisque la Côte d’Ivoire lui avait porté bonheur lors des huitièmes jeux de la Francophonie où il obtint une médaille d’or en… conte. Pour un conteur, obtenir une médaille en conte, cela compte…
En plein air, sous un soleil presque de plomb, il décida de faire entendre sa voix malgré les bruits des musiciens qui répétaient pour les concerts du soir. Et devant une assemblée mélangée, rassemblée pour l’écouter, il commença à raconter, captivant son public par ses récits dans lesquels il mettait son grain de sel et dans lesquels les femmes en prenaient un sacré coup taquin. Il faut bien faire rire et savoir rire. Les travers de la femme peuvent être matière à rire…
Et le public s’en est donné à coeur-joie devant tant d’aisance à narrer. Il a su écouter, participer par ses rires, par ses applaudissements, par ses réponses quand le conteur posait une question. Le conte n’est pas seulement écouter, c’est aussi participer !
Et le conteur emmena ses «assistants» voyager à travers l’espace et le temps, dans les méandres de ses contes. Situations créées pour le contentement, dans le côté fantastique, mais aussi situations familières à certains, dans le côté réaliste. Et pour ceux étrangers à cet univers des villages et des coutumes africaines une découverte d’un autre univers.
Et le conteur conta ce qui avait à conter et laissa son auditoire accroché à ses contes. La morale de cette histoire est : on peut toujours compter sur celui qui sait conter…
Zouhour HARBAOUI